04 mars 2024

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

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©Capture d’écran – maCommunauté

Le conseiller municipal du district de Saint-Robert, Jocelyn Pelletier.

En effet, le maire de Rimouski, Guy Caron, rapporte qu’un groupe composé d’une demi-douzaine de militants a perturbé le déroulement de la séance en faisant jouer des enregistrements de bruits d’oiseaux.

« À mesure qu’on avançait dans l’ordre du jour, les sons se sont mis à être plus fort. C’était assez, j’ai donc demandé que ces bruits cessent. Non seulement ils ont encore augmenté le volume, mais aussi l’une des personnes de ce groupe a commencé à faire un monologue à partir de son siège, en criant, tandis qu’une autre personne tentait de sortir ses bannières. C’était devenu trop bruyant pour passer à travers les résolutions, donc nous sommes sortis et nous avons fait venir la Sûreté du Québec. Après ça, c’était plus tranquille, alors nous avons pu continuer et terminer la séance. »

« Prêt à collaborer »

Avant d’entamer la période de questions, le conseiller Jocelyn Pelletier a tenu à s’exprimer sur ce qui était arrivé, en s’adressant notamment aux personnes qui se rendent aux séances du conseil pour exprimer leurs désaccords face aux décisions de la Ville.

« Nous avons une règle à la Ville de Rimouski qui est de travailler dans un climat sain et cette règle s’applique aussi au conseil de Ville. Nous avons vu cette semaine, encore une fois, des élus qui ont démissionné. Je n’ai rien contre les opinions différentes. Je suis prêt à collaborer, à travailler avec ces personnes-là, mais des gestes comme ceux qu’on a vus ce soir peuvent remettre en question l’implication municipale qu’ont mes collègues et moi-même, à la Ville de Rimouski, pour le bien-être de la communauté. Je viens de me rendre compte de tous les points qu’on vient de passer ce soir à l’ordre du jour et ils ne sont pas à droite », relatait monsieur Pelletier.

« On est parlable, on est ouvert à la Ville de Rimouski et quand on voit des scènes disgracieuses comme celles que nous avons vues ce soir, je trouve que ça nous démotive. Et pas seulement nous, mais les employés de la Ville également et les personnes qui nous écoutent ce soir et qui nous écrivent pour savoir ce qui est arrivé parce qu’elles sont inquiètes. Je demande juste aux gens qui viennent ici montrer leur opposition de comprendre que nous ne sommes pas contre eux, qu’on est prêt à travailler avec eux, mais pas de cette façon. »

En entrevue le 28 février en après-midi, le maire de Rimouski rapportait que quatre des militants qui avaient perturbé le début de la séance et qui avaient refusé d’obtempérer aux demandes du conseil de cesser les bruits, avaient été identifié et qu’ils recevraient chacun une amende de 100 $.

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