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15 août 2017

Les Bas-Laurentiens consultés sur l'encadrement du cannabis

LÉGALISATION. Rimouski sera la première ville visitée par la tournée de consultations publiques sur l'encadrement du cannabis, qui s'arrêtera à l'hôtel Le Navigateur, le mardi 22 août.

Cette démarche initiée par le gouvernement du Québec fait suite à l'engagement du fédéral de légaliser le cannabis. Ce processus de consultation et d'échanges doit mener, à terme, au dépôt d'un projet de loi-cadre à l'automne. En amont de la tournée de consultations, un Forum d'experts sur l'encadrement du cannabis au Québec s'est tenu à Montréal, les 19 et 20 juin. L'exercice a notamment permis aux participants, issus de différents secteurs d'activités, d'échanger sur diverses thématiques.

Parmi les organisations représentées, il y aura la Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent, celle de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine ainsi que l'organisme L'Arrimage. Un volet citoyen est aussi prévu. Ces derniers seront invités à remplir un questionnaire et à déposer des documents écrits. Les participants pourront prendre la parole sur les thématiques portant sur la prévention, la sensibilisation et les effets sur la santé, la mise en marché du cannabis et les lieux d'usage, ainsi que la sécurité. Les personnes qui désirent s'exprimer doivent s'inscrire au préalable, via le site Internet de la consultation publique.

Enjeu de santé publique

Interpelée par le dossier de la légalisation du cannabis, l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) prévoit exercer une présence soutenue à l'ensemble des séances de consultation publique, à commencer par celle de Rimouski. L'organisme, qui se positionne en faveur de la légalisation, a jusqu'ici émis certaines préoccupations quant aux règles de production et à la distribution notamment. L'ASPQ, qui déposera son mémoire lors de la consultation de Montréal le 7 septembre, prône une distribution gérée par un monopole d'État relevant par le ministère de la Santé, et non le ministère des Finances.

« Tout dépend du modèle qui sera choisi. Au Colorado, où c'est laissé à l'entreprise privée, on observe qu'à Denver, il y a plus de boutiques de cannabis que de Starbucks et de McDonald's combinés. Il ne serait pas souhaitable que la même chose se produise au Québec puisque les objectifs visent le contrôle de la consommation, voire réduire la consommation du cannabis particulièrement chez les jeunes. Si le but est pécuniaire d'abord, on ne rentre pas dans nos objectifs de santé publique », illustre la chargée du dossier cannabis à l’ASPQ, Émilie Dansereau-Trahan.

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