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23 août 2017

La renaissance de la police municipale écartée

©Photo TC Media - archives

RIMOUSKI. S’il n’en tient qu’au maire, Marc Parent, la Ville de Rimouski n’entreprendrait pas de démarches pour reconstituer son corps police municipal, malgré une croissance de la population qui le justifierait.

La capitale du Bas-Saint-Laurent atteindra 50 000 de population d’ici la fin de 2018, un seuil qui lui permettrait de reconstituer sa sûreté municipale. Il y aura 15 ans, le 17 octobre prochain, que la SM de Rimouski a été abolie. Un citoyen, Jean-Claude Langlois, s’est plaint, lundi dernier, du manque de rigueur dans l’application d’un règlement municipal comme celui sur les vendeurs itinérants. Cela pourrait devenir un enjeu électoral. Le conseil municipal était présidé à l’époque par Michel Tremblay.

©Photo gracieuseté

Marc Parent

On a comparé sûreté municipale vs Sûreté du Québec et je peux vous assurer que l’usage qu’on fait des sous des contribuables de Rimouski est vraiment avantageux quant à la SQ. -Marc Parent

« Vous allez vous en mordre les doigts! », avait lancé un citoyen et avocat, Norman Ross, fulminant contre le manque de protection appréhendé dont aurait pu souffrir sa mère, comme d’autres personnes en perte d’autonomie. Des motifs de relations de travail et financiers étaient entrés en ligne de compte dans la décision, tout comme la réforme policière.

Satisfaits

Selon Marc Parent, la Sûreté offre un rendement, pourrait-on dire, d’excellent rapport qualité prix. Cependant, il reconnaît que des règlements municipaux ne sont pas couverts. « Il y a deux écoles de pensée. La SQ a l’autorité pour appliquer les règlements municipaux, mais il faut également comprendre que les services de police répondent toujours en fonction des priorités opérationnelles. Et je pense que les priorités pour les vendeurs itinérants ne sont pas les mêmes que pour les cas de violence ou les accidents de la route. »

« Nous avons déjà entendu des suggestions à l’égard de reformer le corps de police de la part de candidats aux élections. Nous avons regardé de près la situation d’autres villes, de dimensions semblable (à Rimouski), pour voir ce qu’il en coûte. On a comparé sûreté municipale vs Sûreté du Québec et je peux vous assurer que l’usage qu’on fait des sous des contribuables de Rimouski est vraiment avantageux quant à la SQ. En termes d’argent, c’est positif, et en termes de capacité opérationnelle, je n’ai aucune inquiétude. La SQ donne un bon service et moi et les membres du conseil siégeons sur les comités de sécurité publique. Quand nous avons des préoccupations, nous les partageons avec la SQ. La collaboration est là. Nous sommes satisfaits. »

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