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01 novembre 2023

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Une histoire de passion et de chiens

Une histoire de passion et de chiens

©Photo : gracieuseté

Anick, Victor et Oréo.

L’intervenante en comportement canin, Anick Côté, a commencé très jeune à s’intéresser au comportement canin. Des années plus tard, son parcours l’aura mené à mettre sur pieds sa propre entreprise qui lui permet de venir en aide aux propriétaires de chiens et de chats.

« J’ai toujours eu des animaux : à dix ans, j’entrainais déjà un peu mon chien avec des biscuits. À partir de ce moment-là, sans vraiment m’en rendre compte, j’avais déjà une affinité pour le comportement et l’éducation canine. J’ai fait des études qui n’avaient pas de lien avec ça, mais la vie a fait en sorte que j’ai travaillé pendant huit ans dans une clinique vétérinaire. Mon parcours professionnel m’a ensuite emmené complètement ailleurs, quand j’ai travaillé comme adjointe administrative dans le domaine de l’intervention. Je côtoyais des intervenants qui travaillaient en psychologie humaine et ça rejoignait mon souhait d’aider l’humain à travers le chien. J’ai adopté mon premier border collie en 2006 et j’ai eu la piqûre pour le comportement canin, parce que j’ai fait face à plusieurs défis avec mon chien. Il était extrêmement réactif et il faisait de l’anxiété de séparation. »

Elle est donc allée chercher de l’aide auprès de professionnels de la région. Elle a aussi fait venir Jean Lessard à trois reprises, ce qui lui a permis d’assister aux séminaires et aux consultations qu’il donnait.

« Je suis allée faire sa formation complète, qui est six jours de formation en entrainement et en comportement canin. J’ai aussi suivi un séminaire de trois jours sur les chiens réactifs, anxieux et craintifs. »

Depuis cette époque, Anick a suivi de nombreuses autres formations pour compléter son expertise. Elle a adopté Oréo, son border collie actuel, en mars 2020, alors qu’il avait huit semaines.

« J’ai une grande admiration pour les chiens de berger, pour leur intelligence et leurs capacités. C’est ce qui fait que j’adore cette race. L’un de nos clients a adopté son frère et je lui ai demandé s’il restait des chiots dans la portée. Oréo était le dernier disponible. On est allés le voir et on s’est dit que c’était le bon moment. On était en télétravail et ça faisait un an que mon autre chien était décédé : notre deuil était rendu à un stade plus avancé. On n’oublie jamais, mais la peine était moins présente. Les défis reliés à sa personnalité et à sa race ont fait en sorte que j’ai dû travailler énormément pour arriver à le comprendre, parce que sa réactivité était très démarquée, ne serait-ce qu’envers les inconnus. On a aussi connu d’autres défis parce qu’Oréo a une maladie des yeux qui fait en sorte que ça lui prend des gouttes tous les jours. Il a fallu développer tout cet aspect de soins collaboratifs qui m’a emmené ailleurs dans ma pratique, parce que j’ai dû développer plusieurs techniques suite à d’autres formations que j’ai suivies. »

Oréo a commencé à faire des crises d’épilepsies en avril 2023, mais sa maitresse indique que les choses vont bien, autant pour son épilepsie qui est bien contrôlée avec la médication, que pour sa réactivité sur laquelle ils ont beaucoup travaillé

Entrainer l’humain à éduquer leur chien

Anick a démarré son entreprise Euxreka en 2015. Elle en est copropriétaire avec Victor Quintanilha. Ils ont suivi les mêmes formations, mais Victor s’occupe davantage de la logistique et du site Internet. Monic Delorme, qui fait aussi partie de l’équipe, s’occupe pour sa part de réviser les grands documents publiés par l’entreprise, par exemple des guides ou des livres.

Ensemble, et surtout depuis le début de la pandémie, l’équipe vient en aide à des propriétaires de chien d’un peu partout.

« On offre des consultations en ligne depuis 2016, mais ça s’est développé en 2020 avec la pandémie. Depuis, on a été propulsé et nous avons des clients en Europe, mais aussi en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et en Floride. »

Ce qu’Euxreka prône, c’est d’entrainer l’humain pour qu’ensuite il soit en mesure d’éduquer son chien.

« Ce que les gens oublient le plus souvent, c’est que ce sont eux qui doivent éduquer leur chien. C’est ce qu’on retrouve un peu partout dans nos écrits et notre slogan : on entraine l’humain à éduquer leur chien. Les gens auront tendance à chercher une personne qui pourra entrainer leur chien à leur place, alors que c’est eux qui doivent le faire. Donc, étonnamment, on travaille plus avec l’humain qu’avec le chien. »

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