09 janvier 2024

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

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©Photo gracieuseté – Culture Bas-Saint-Laurent

Le portrait en question

Les secteurs analysés sont divisés en sept catégories : arts littéraires et livre, arts visuels et métiers d’art, arts vivants, musique et art sonore, cinéma et vidéo, médias communautaires et indépendants, muséologie et autres patrimoines ainsi que patrimoine immobilier.

Plusieurs éléments sont analysés pour chacune des catégories. Par exemple, les termes principaux y sont définis, pour ensuite présenter un résumé de l’écosystème du secteur culturel, ses lieux de diffusion reconnus ou agréés, ses événements, en plus de mettre en lumière les formations de la région qui se rattachent aux domaines, etc. Finalement, les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces des sept secteurs sont exposées. De brefs résumés pour chacun de ces mêmes secteurs sont aussi disponibles, tout comme un résumé qui inclut tous les secteurs. Ce dernier rapporte notamment que le Bas-Saint-Laurent comporte 469 artistes reconnus, 100 organismes culturels, trois organismes de regroupement, 100 bibliothèques et 30 boutiques spécialisées en métiers d’art.

Des données plus récentes

Le portrait a été conçu dans une volonté de connaitre les particularités de la culture au Bas-Saint-Laurent, de sorte qu’il serve à tout le monde, autant les membres du milieu culturel qui sont en poste depuis peu, que le milieu municipal, toujours dans une optique de mieux soutenir la culture.

« Auparavant, c’était le ministère de la Culture qui faisait ce type d’analyse et le dernier rapport, datant de 2013, contenait des données encore plus anciennes, alors nous avons senti le besoin d’avoir des données fiables pour poursuivre le développement du milieu culturel au Bas-Saint-Laurent », explique l’agente de développement chez Culture Bas-Saint-Laurent, également chargée de projet pour le Portrait, Esther Gagnier.

Impliquer les gens

L’un des intérêts de rendre le document disponible au public est de permettre son implication.

« Par exemple, s’impliquer auprès de sa bibliothèque municipale, si on sait qu’il y manque de bénévoles et essayer de dynamiser notre milieu par le fait même », ajoute madame Gagnier.

C’est aussi une occasion pour le public de se questionner face à ses attentes et ses besoins envers le milieu, en se comparant avec ce qui se fait ailleurs.

« Quand on vit dans une MRC ou une municipalité, on peut être porté à se demander ce qui se fait ailleurs. Est-ce que c’est la même vitalité, ou y a-t-il autre chose pour des municipalités de mêmes types? Est-ce qu’il existe d’autres organismes? Est-ce qu’on voudrait avoir plus dans notre milieu? »

Pour ceux et celles qui souhaitent consulter le document, il est possible de le faire gratuitement, en ligne, sur le site internet de Culture Bas-Saint-Laurent ou encore d’y faire l’achat d’une version papier.

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