07 février 2024

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo gracieuseté – Dial Photographie

Cette deuxième édition se déroulera elle aussi en formule ATSX-250 (All Terrain Skate Cross)

Cette deuxième édition se déroulera elle aussi en formule ATSX-250 (All Terrain Skate Cross) qui signifie que la compétition est ouverte à des athlètes de tous les niveaux et de toutes les catégories (masculin, féminin et junior). Avec sa portée internationale, la compétition sera une fois de plus le seul Championnat du monde de descente extrême en patin au Canada.

Rappelons que cette année, des changements ont été apportés à la piste afin d’avoir un plus gros circuit, ainsi qu’un départ plus haut.

« Cette année, pour une question de sécurité, nous avons décidé de mettre des bandes sur environ 50 % du circuit, parce que la piste est vraiment plus grosse et plus haute en dénivelée, alors c’est important aussi pour la sécurité des partisans aussi », raconte le représentant de la Fédération au Québec, également athlète participant qui a contribué à mettre sur pied la compétition, Steven Hayes.

Il espère accueillir entre 115 et 120 athlètes. En date du 31 janvier, environ 75 athlètes, en provenance de sept ou huit pays différents, étaient inscrits.

Le Ice Cross SAM en tant qu’athlète

Si Steven Hayes est très impliqué dans la compétition et dans l’organisation de l’événement, c’est d’abord parce qu’il est lui-même un athlète en patinage de descente extrême. En effet, il joue au hockey depuis qu’il est jeune et c’est de cette façon qu’il a débuté dans le Ice Cross.

« J’ai commencé le Ice Cross quand j’avais environ 17 ou 18 ans. Par la suite, j’ai rencontré mon ami David Pereira, qui est le président de la Fédération Canadienne de Ice Cross. Comme j’avais un peu d’expérience en événementiel, on a décidé de travailler ensemble pour mettre sur pied des événements, avec des municipalités. »

C’est d’ailleurs ce qui a mené à la création de l’événement de Sainte-Angèle-de-Mérici.

Un sport individuel, entre amis

Ce qui l’a attiré vers le Ice Cross, c’est l’adrénaline qui accompagne cette discipline.

« C’est surtout l’adrénaline de la descente qui est amusante. Tous les sauts, la technique, mais aussi les collègues. On est tous des athlètes, mais on est aussi tous amis en dehors du sport. C’est ça qui est intéressant : c’est un sport individuel, mais c’est aussi un sport où même si on participe et qu’on perd, une fois qu’on se retrouve dans la salle des athlètes par après, on est tout le temps content de se donner une tape dans le dos et de prendre une bière ensemble. C’est ce que j’aime de ce sport. »

©Photo gracieuseté – Steven Hayes

Le représentant de la Fédération Canadienne de Ice Cross au Québec, également athlète participant qui a contribué à mettre sur pied la compétition, Steven Hayes.

S’il n’a pas toujours de piste comme celle du Ice Cross SAM à sa disposition, cela ne l’empêche pas pour autant de s’entrainer.

« L’hiver j’essaie d’avoir le plus d’heures de glace possible, soit en hockey libre, en patin libre ou encore en faisant des matchs de hockeys amicaux. Pendant l’été, on se pratique dans des parcs de planches à roulettes ou dans des pistes à rouleaux (Pump Track) en asphalte. Ça aide beaucoup, parce que les pistes à rouleaux sont semblables à celles du Ice Cross. Donc l’été, c’est beaucoup de patins à roulettes et j’essaie de faire des heures de glaces au travers de tout ça. »

Informations complémentaires

Notons que la prévente des Bracelets Weekend (pour les quatre journées du ICE cross SAM) au coût de 25 $ a été prolongée jusqu’au 14 février inclusivement.

Pour connaitre les points de ventes des billets ou pour consulter la programmation, consulter la page Facebook Ice Cross SAM.

Pour lire davantage d’articles, vous pouvez désormais nous suivre sur Twitter et sur LinkedIn!