Un 40e Mois de l’autisme souligné dans l’Est-du-Québec

PROGRAMMATION

©Médialo - Annie Levasseur - Le Laurentien

La programmation régionale dans le cadre du Mois de l’autisme.

C’est sous le thème « Ensemble, faisons briller l’autisme encore et toujours » que se tient, jusqu’au 30 avril, le 40e Mois de l’autisme. Pour l’occasion, Autisme de l’Est-du-Québec organise plusieurs activités.

Cette année, l'accent est mis sur la formation, la sensibilisation et l’esprit de communauté. Le Mois de l’autisme se terminera avec une conférence de la candidate à la maîtrise en psychoéducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Nadia Lévesque, en formule VIP dans le but d'offrir une pause aux familles.

« Nous avons imaginé, avec madame Lévesque, un événement-conférence VIP où nous prendrons soins des parents et proches aidants. La conférence, spécialement créée pour notre organisme, a pour titre ‘‘ Autisme : au cœur des familles ’’. Nous voulons que les gens qui y assisteront se sentent valorisés dans leur rôle de parents ou de proches aidants, qu’ils puissent se valider auprès d’une experte qui est avant tout maman d’enfants autistes. Ils méritent cette attention et en ont grandement besoin », souligne l’adjointe à la direction et aux communications d’Autisme de l’Est-du-Québec et mère d’un jeune adulte autiste, Julie Adams-Fournier.

La journée de formation Pedag’Autisme, organisée par la Fédération québécoise de l’autisme, se tiendra le 13 avril à trois différents lieux, soit Matane, Bonaventure et Rivière-du-Loup. Les parents pourront se réunir pour écouter les diverses formations proposées et discuter entre eux. Autisme de l’Est-du-Québec souhaite, avec cette activité, mettre en lien des gens qui vivent des situations similaires et briser l’isolement. D’autres activités en présence et virtuelles sont prévues, dont une de Lego à Rimouski. Le Bas-Saint-Laurent compte environ 3500 personnes autistes.

« On se rend compte que les personnes autistes, surtout celles qui ont eu un diagnostic à l’âge adulte, ont fait beaucoup de camouflage social dans leur vie et ça a amené des détresses psychologiques assez intenses. C’est important que ces personnes soient qui elles sont et que nous acceptions leurs limites pour leur permettre d’avoir une qualité de vie. Plus on parle d’autisme, plus la population est sensibilisée et plus les personnes autistes peuvent être elles-mêmes. On découvre alors des personnes extraordinaires », exprime Julie Adams-Fournier.

« Nous sommes en pénurie de main-d’œuvre et nous pensons que les employeurs ont à gagner à en savoir plus parce que nous avons des personnes autistes qui sont très compétentes, mais qui ont des particularités. Si l'on offre un milieu inclusif, on est capable de les faire contribuer au développement de la communauté et de pourvoir des postes. Pour viser l’inclusion, il faut connaître l’autisme », ajoute le directeur général d’Autisme de l’Est-du-Québec, Simon Dufresne.

La programmation complète du Mois de l’autisme est disponible au www.autismedelest.org.

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