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Découvrir Rimouski-Neigette par ses femmes
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©Photo : Journal Le Laurentien – Véronique Bossé
La rue Andrée-Gauthier à Rimouski.
Plusieurs femmes ont marqué Rimouski depuis sa création. Que ce soit par leurs implications, leurs parcours ou les avancées auxquelles elles ont contribué, certains lieux de Rimouski-Neigette portent aujourd’hui le nom de certaines d’entre elles.
Il s’agit donc d’une occasion de découvrir ces lieux, mais aussi de découvrir qui étaient ces femmes qui se sont valu une nomination toponymique. En voici quatre, de quatre types différents, présentées très sommairement.
La rue Andrée-Gauthier
La rue Andrée-Gauthier est située à Rimouski, dans le district de Saint-Pie-X entre l’avenue Belzile et la rue Alcide-C. Horth. Andrée Gauthier était une journaliste rimouskoise née en 1912. Elle a débuté sa carrière en 1929 au Progrès du golfe, qui deviendra par la suite le Progrès-Écho. Dans « Femmes engagées: pour une pratique alternative de développement » de Christiane Bérubé, il y est mentionné les défis du métier pour une femme à l’époque, mais surtout la résistance de madame Gauthier face à ces défis. Andrée Gauthier est décédée en 2004.
La bibliothèque Lisette-Morin
La bibliothèque située au 110, rue de l'Évêché Est, à Rimouski, rend hommage à Lisette Morin, qui est née en 1924. Madame Morin était une célèbre journaliste et critique littéraire. Elle a collaboré dans de nombreux journaux comme Le Devoir, Le Progrès du Golfe, L'Écho du Bas-Saint-Laurent et le Progrès-Écho, en plus d’avoir animé l'émission « Chroniques du dimanche » à la radio de CJBR pendant plus d’une décennie. Elle est décédée en 1993.
©Photo : Journal Le Laurentien – Véronique Bossé)
La bibliothèque Lisette-Morin.
©Journal Le Laurentien – Véronique Bossé
Le parc Élisabeth-Rousseau.
Le parc Élisabeth-Rousseau
Le parc Élisabeth-Rousseau est situé dans le district Nazareth, sur la rue Frédéric-Rousseau à Rimouski, en hommage à la première infirmière clinique en santé mentale à Rimouski, Élisabeth Rousseau. Née en 1927, madame Rousseau est devenue la directrice et fondatrice du Centre psychosocial de Rimouski en 1963. Elle a été responsable du service de psychiatrie infantile et juvénile (SPIJ) jusqu’à sa retraite en 1989. Elle est décédée en 2010. Le parc porte son nom depuis 2021, en concordance avec le souhait de la Ville de Rimouski de nommer plusieurs de ses parcs et de ses espaces verts en l’honneur de personnalités « ayant marqué la communauté rimouskoise, ou de façon significative selon leur localisation. »
Le Mont Jovette-Bernier
Le mont Jovette Bernier se trouve à l’ouest de Saint-Fabien. Jovette-Alice Bernier était elle aussi journaliste. Elle est née à Saint-Fabien en novembre 1900. Elle a fait des études chez les Ursulines de Rimouski et elle a ensuite enseigné à Saint-Fabien, Saint-Mathieu et Saint-Moïse. Elle collabore à de nombreux journaux pendant cette période, avant de se consacrer entièrement au journalisme à partir de 1923. Elle est aussi reconnue pour ses œuvres littéraires. Madame Bernier est décédée en 1981 à Montréal. Le « Prix du Salon du livre » du Salon du livre de Rimouski devient le « Prix Jovette-Bernier » en son honneur en 1986.
©Photo gracieuseté – Jacques Therriault
Le mont Jovette-Bernier.
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