02 mars 2017

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©Photo gracieuseté

La directrice artistique et chorégraphe Soraïda Caron s'arrête dans les locaux de l'École de danse Districk Danza de Rivière-du-Loup jusqu'au 10 mars, puis sera à l'École de danse Quatre Temps de Rimouski durant la semaine du 20 mars. Les étudiants en Danse-étude pourront participer à cette résidence qui contribuera à la compréhension de certains exercices.  « Je crois que c'est primordial pour les étudiants en danse de voir l'envers de la médaille. Ils aiment la danse évidemment, mais plutôt que voir le spectacle fini, le fait de participer à cette création leur permettra de constater pourquoi c'est important de faire tel exercice par exemple ou refaire un mouvement quatorze fois. Ça leur permet de voir réellement qu'elle est la job du danseur, comment il agit en studio. C'est important pour eux de voir comment ça fonctionne, comment on arrive à présenter un spectacle fini. »

La résidence de création est axée non seulement sur la danse, mais également sur la musique alors que le compositeur Raphaël D'amours sera sur place. « On souhaitait que la musique soit originale, le compositeur étant sur place, il peut composer en direct selon ce que les danseurs font.  C'est super puisqu'il peut également ajuster la musique à la chorégraphie, rallonger ou raccourcir la trame sonore au besoin, » indique Soraïda Caron.

La résidence sera l'occasion pour les professionnels de la danse de perfectionner les tableaux créés du spectacle « Patrice dans Gisèl, » et même de confectionner quelques éléments de toutes pièces. « La danse, c'est vivant, c'est certain qu'il y aura des changements, on va peaufiner certains éléments. Il y aura aussi certains tableaux créés de toutes pièces. »

«Patrice dans Gisèl »

Le spectacle « Patrice dans Gisèl » présenté le 28 mars prochain questionne les masques de personnalité et présente des jardins secrets. « C'est d'abord dans la gestuelle que l'idée de travailler avec les masques de personnalité est née. J'aime beaucoup travailler avec les costumes, les accessoires, j'aime dénaturer le corps et à travers la recherche gestuelle, j'ai compris qu'on était en train d'explorer quelque chose de très profond plus que juste l'humain, » indique Mme Caron.

Les spectateurs seront ainsi plongés à l'intérieur de la tête d'un personnage inconnu, puis seront témoins de ses états, ses jardins secrets. « On plonge à travers ces états de conscience, on se retrouve devant des images intenses, crues, mais toujours esthétiques. On va toujours de plus en plus profond, jusqu'à ce qu'on retourne dans un état cellulaire, vulnérable, le public pourra définir lui-même comment ça fini, » indique Mme Caron.

Info : www.spectart.ca