03 mars 2017

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©Photo gracieuseté

« Mr. Optimist Blues » est certainement l'album qui rend plus fier l'ancien joueur de hockey, puisqu'il avoue avoir pris le temps de bien s'entourer et d'approfondir ses recherches musicales pour obtenir un album qui lui ressemble. Résultat : des chansons où se côtoient pop, reggae et folk.

 C'est avec Corey Hart qu'il a travaillé sur ce quatrième album et qui signe d'ailleurs quelques pièces. Jonathan Roy considère que ce dernier opus est le résultat de ce qu'il souhaitait depuis longtemps, alors que le début de sa carrière est allé un peu trop vite. « J'ai débuté avec un encadrement qui n'était pas nécessairement bon pour moi, j'avais 19 ans et j'avais beaucoup de choses à apprendre. Tout s'est fait un peu trop vite au début. J'avais la passion de la musique, mais je ne savais pas comment faire,» indique Jonathan Roy.

Le chanteur avoue que sa participation à la comédie Don Juan a été une véritable école pour lui et l'a amélioré sur plusieurs plans, puis sa rencontre avec Corey Hart a été marquante. « Je me suis demandé ce que j'aimais chanter, quel était le style de Jonathan Roy ? C'est donc le pop, le blues qui se retrouvent sur le nouvel album, parce que ça me représente. Corey est devenu dans ma vie un deuxième père, il m'a amélioré énormément comme personne, j'ai de meilleures valeurs aujourd'hui grâce à lui. Il m'apprend beaucoup dans la vie de tous les jours. »

Jonathan Roy se livre dans cet album aux sujets personnels notamment la rupture, le divorce et différentes épreuves de la vie. « J'ai écrit plusieurs chansons sur cet album, « Beautiful Day » raconte la relation que j'ai avec ma petite sœur, et j'aime l'interpréter soir après soir. J'aborde mon insomnie, ce que j'ai vécu dans le passé. Je pense que ça rejoint les gens et c'est important pour moi. »

Si Jonathan Roy connaît un grand succès actuellement et que certaines de ses chansons roulent sur les radios depuis quelque temps, notamment « Daniella Denmark », il avoue qu'il a vécu des hauts et des bas lors du processus de création.  « J'ai travaillé avec la compagnie Warner music très professionnelle, mais très exigeante, qui m'a poussé très fort pour qu'on ait le meilleur produit possible. Parfois, Corey et moi on se demandait si on réussirait. »

Son succès lui a permis de signer une entente avec la compagnie, et ce n'est donc pas le dernier album de Jonathan Roy que le public aura la chance d'entendre.  Le chanteur entame sa tournée avec fierté et est comblé par la réponse positive de son public. « Les lancements ont été magiques ! Les gens connaissaient déjà certaines chansons.  De les voir chanter, c'était très spécial, incroyable ! »

Support

S'il est vrai que son père a d'abord priorisé l'éducation, les deux parents de Jonathan Roy le supportent dans sa carrière musicale. « Mon père a toujours été plus exigeant, car il voulait voir si j'allais vraiment être prêt à faire les sacrifices.  Je ne voulais pas décevoir mon père, j'avais la passion de la musique, mais je ne savais pas comment lui dire. Ma mère est extraordinaire, elle achète le premier billet, le premier album, c'est grâce à elle si je fais ça aujourd'hui. »