Une quarantaine de personnes ont participé à cet exercice à la satisfaction de la mairesse Danielle Doyer et de plusieurs participants.

Sur la base d'un sondage auquel 193 personnes ont répondu,  trois axes d'intervention ont été identifiés : accès et participation à la vie culturelle, soutien au développement artistique et culturel, et enfin identité et attractivité.

Dans les trois cas, un comité de travail piloté par Martine Proulx, chargée de projets, avait déjà identifié des forces et faiblesses et des pistes de solution.

Parmi celles-ci une plus grande utilisation de la bibliothèque a souvent été mentionnée. Les gens voudraient que les espaces de réunion et d'exposition soient davantage accessibles. Dans le même ordre d'idées, plusieurs ont suggéré la tenue des mardis musicaux (spectacles gratuits) à longueur d'année plutôt que l'été seulement. « Les gens veulent des activités accessibles. Le revenu moyen à Mont-Joli tourne autour de 20 – 22 000 $, il faut en tenir compte dans nos réflexions » souligne à cet égard la mairesse Danielle Doyer.

C'est d'ailleurs ce qu'elle avait en tête lorsque des personnes ont proposé que Mont-Joli devienne propriétaire de la gare. « On gère les deniers publics. La gare, c'est 35 000 $ en frais récurrents par année pour l'entretien. On est déjà propriétaire du château Landry. Notre rôle n'est pas d'être un diffuseur » indique Danielle Doyer.

La mairesse aime en revanche l'idée de créer des activités rassembleuses et intergénérationnelles, un mardi gras où les gens se costumeraient par exemple pour sortir de la torpeur de l'hiver. « Ce serait aussi des occasions de donner aux gens qui ont des savoir-faire (artisanat et arts traditionnels par exemple) de les transmettent » commente madame Doyer.

Réjean Demers est sorti ravi de la consultation. « L'exercice en vaut la peine. On a brassé des idées (arcade cinéma entre autres), beaucoup d'idées, on a enfin discuté de culture » souligne le Mont-Jolien, qui n'a qu'un seul reproche à formuler : le sondage qu'il juge peu représentatif de la population mont-jolienne avec un taux de 40 % de répondants âgés de 18 ans et moins. « En revanche, l'âge des gens présents à la consultation est venu contrebalancer les choses » mentionne M. Demers.

Cette consultation doit mener à l'élaboration de la politique culturelle qui sera adoptée avant les prochaines élections municipales, l'été prochain.

Soulignons que Mont-Joli consacre 5,3% de son budget en dépenses culturelles comparativement à 5 % pour les villes de même taille (données 2013).