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23 août 2017

Sculpteurs à l'oeuvre dans l'anse de Sainte-Luce

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

ANSE-AUX-COQUES. Depuis lundi, le bruit des scies mécaniques se mêlent à celui des vagues dans l'anse de Sainte-Luce.  

Quatre sculpteurs en provenance de Saint-Ambroise, Wendake, Saint-Marcel-de-l'Islet et Blainville donnent forme à de grosses billes de bois, à coup de scie mécanique, de gouge et de râpe.

On peut dire qu'on a une vue sur l'océan, on ne voit pas l'autre côté ! On est accueilli en rois ! -Martin Ernst

Marc Lepire en est à sa première participation aux Sculpturales de Saint-Luce. « J'adore la place, c'est vraiment '' trippant '' » souligne d'emblée le sculpteur qui s'exerce aussi pour la première fois sur une bille de bois. « Je fais surtout de petites pièces et de la sculpture sur glace » indique l'artiste qui s'applique à créer deux caméléons se croisant sur un arbre. Le titre de l'œuvre est en gestation.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Marc Lepire apprécie sa première expérience aux Sculpturales.

Du haut d'un échafaudage, Thomas Meloche enchaîne les coups de scie. Avec le sourire. Visiblement content d'être là, au milieu de ce décor de bord de mer, le sculpteur de Saint-Ambroise apprécie sa chance. « C'est ma première participation et j'adore » dit-il.

Martin Ernst, qui en est aussi à son premier passage aux Sculpturales, loue la beauté du coin. « On peut dire qu'on a une vue sur l'océan, on ne voit pas l'autre côté. On est accueilli en rois ! »

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Martin Ernst a troqué la neige et la glace pour le bois.

Le sculpteur a créé, il y a huit ans, avec le maire de son patelin d'adoption, à Saint-Marcel-de-L'Islet, un symposium où on crée des sculptures de sable le jour, et de glace le soir.

Martin Ernst n'a pas non plus l'habitude des grosses billes de bois. « Je suis beaucoup plus dans la neige et la glace. Je travaille depuis 10 ans à l'hôtel de glace comme sculpteur. J'ai fait des contrats internationaux aussi avec Marc Lepire. On se connait tous ici, on a tous travaillé à l'hôtel de glace » commente l'artiste, qui a aussi participé au championnat international à Valloire, en France.

Avec Jean-François Gauthier, un des sculpteurs également présent aux Sculpturales, il a réalisé une sculpture en foin, au Mexique, ce qui leur a valu la première place pour leur harfang des neiges.

Gaétan Lizotte, un Luçois, vante le travail des artistes. Avec le président de la Corporation de développement touristique de Sainte-Luce, Gaétan Pineau, il fait le tour des abris-soleil où les sculpteurs sont à l'œuvre pour s'assurer que tout va bien. C'est à lui qu'on doit la restauration des sculptures qui enjolivent le décor de Saint-Luce au fil des éditions des Sculpturales. « On a travaillé fort, dit-il. Avec un étudiant (embauché par la Corporation de développement), pendant sept semaines, on a restauré toutes les sculptures qui sont sur le bord de la mer, en plus de toutes celles que l'on retrouve un peu partout dans le village », explique M. Lizotte. « Une cinquantaine » précise Gaétan Pineau. C'est le nombre de sculptures créées dans le cadre des Sculpturales, depuis leur lancement il y a 14 ans.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Gaétan Pineau, président de la Corporation de développement touristique de Sainte-Luce, qui organise les Sculpturales.

« Avec le beau temps, on ne peut demander mieux » souligne tout sourire Gaétan Pineau, qui en souhaite autant pour la durée de l'événement se terminant dimanche, jour, où on dévoilera notamment le coup de cœur du public. Entretemps, les visiteurs ont tout loisir d'apprécier les oeuvres en devenir.

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