04 avril 2017

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©Photo TC Media – Joël Charest

C’est ce qu’a fait savoir son avocat, Me Jean-Roch Parent, mardi matin par vidéoconférence en direct de Québec. La procureure de la Couronne, Me Annie Landreville, s’est attirée les foudres du juge coordonnateur de la Cour supérieure, Raymond Pronovost, en demandant la tenue d’un procès sur le 2^e chef. « Nous avions des moyens de défense qui n’ont pas été retenus par le juge Jules Berthelot dans un dossier précédent pour lequel mon client a été reconnu coupable, alors nous sommes prêts à plaider coupable au premier chef, mais la Couronne tient au taux qui est plus du double. J’ai de la misère à comprendre l’acharnement du ministère public. Mon client a perdu son emploi à la SQ lors du dépôt des accusations et il a perdu un autre emploi après sa condamnation dans le premier dossier», indique Me Parent.

« C’est vrai que nos négociations ont échoué. Le taux est important comme facteur aggravant. On parle d’un dossier avec des enfants», lance Me Landreville.

Le juge Pronovost a fixé le dossier au 12 septembre, lors de l’ouverture de terme des assises criminelles à Rimouski. Les accusations se rapportent à un événement survenu le 17 décembre 2015 à Rimouski.

Érick Labrie a subi un premier procès pour la garde et le contrôle d’un véhicule à moteur avec les facultés affaiblies, le 15 mai 2015. Il a été reconnu coupable le 20 janvier et condamné à une amende de 1 000$, en plus de perdre son permis de conduire pour un an. Il a quitté la région de Rimouski.