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Retour26 mai 2017
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L’avocat Richard Guay est acquitté des accusations de fraude et de vol
©Photo TC Media - Alexandre D'Astous
Le juge de la Cour du Québec, Pierre L. Rousseau, déclare l’avocat Richard Guay non coupable des accusations de fraude et de vol qui pesaient contre lui à l’encontre de la Coopérative des consommateurs de Rimouski pour agissements commis en tant que président du conseil d’administration, de 2004 à 2011.
« C’est un grand soulagement pour moi, mais aussi pour les membres de ma famille. Je voudrais remercier mes avocats, Yves Desaulniers et Caroline Bérubé, qui ont toujours cru en moi», commente avec émotion Richard Guay.
« C’est un verdict clair. Nous avons prouvé l’innocence de notre client avec les témoins de la Couronne. Notre client souhaitait témoigner. Il avait attendu longtemps pour livrer sa version. Sa réputation était en cause. Les événements lui ont donné raison», analyse Me Yves Desaulniers.
« On s’en remet à la décision du tribunal. Nous avons soumis la preuve qu’on avait. Nous allons prendre le temps de l’analyser avec ses explications avant de statuer sur une possibilité d’aller en appel», indique la procureure de la Couronne, Me Martine Savard, qui se réjouit de plaidoyer de culpabilité déposé la semaine dernière par Normand Dagenais.
Dans sa décision, le juge Rousseau souligne que plusieurs témoins ont dit que Normand Dagenais (directeur général de la Coop) en menait large, qu’il avait une forte personnalité et que c’est lui qui prenait les décisions. Il note également que Richard Guay n’a jamais rien retiré des ententes et qu’il n’a jamais eu l’intention de priver la Coop de quoi que ce soit. « Qu’en est-il de l’intention coupable de Richard Guay? Il nie toute intention criminelle. Il avait une confiance aveugle en Normand Dagenais. L’accusé ne s’est jamais contredit, même lors d’un contre-interrogatoire serré. Dagenais était le roi. Richard Guay n’a pas été diligent, même imprudent, mais cela ne démontre pas hors de tout doute raisonnable son intention coupable. Il est donc acquitté des deux chefs», tranche le juge Rousseau.
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