28 août 2017

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©Photo TC Media - Sylvie Brisson

Le directeur général et entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, s’est montré très encouragé par le nouvel alignement de son équipe qui a subi bien des changements depuis la fin des séries du printemps dernier. « Notre objectif était d’avoir un meilleur alignement que lorsqu’on a commencé les pourparlers au début d’août. Présentement, on a un alignement qui est plus gros et plus rapide. Mais cela ne s’est pas fait sans que l’on ait à faire des choix difficiles, parce que beaucoup de nos vétérans qui ont quitté, on les aime beaucoup. Mais quelques fois, pour ajouter des gars de talent, il faut y mettre les mises qui sont dues. »

Bien sûr que Serge Beausoleil est d’avis que son équipe est meilleure aujourd’hui que celle qui a joué les séries le printemps dernier. « Assurément » dit-il, précisant que « notre offensive est beaucoup plus jeune, en gaillardie par nos choix au repêchage et vous avez eu la chance de voir quelques élans de ce que ça pourrait être, mais en même temps, il y a des soirs où ça va moins bien fonctionner et il faudra être patient. Mais on voit là qu’on a la possibilité de marquer beaucoup de filets. »

« Il fallait aussi renforcer notre ligne bleue. Il y a plusieurs de nos vétérans qui sont venus me voir pour m’indiquer combien un joueur de 20 ans à la ligne bleue est pour nous très souhaitable et nous n’avons pas fait ni un, ni deux, en allant cherche le 20 ans le plus dominant sur le marché en Chase Stewart. Ce fut très difficile de faire l’échange. Allez voir les commentaires à Saint John et aussi chez mon vis-à-vis qui est content d’affronter Chase seulement une fois cette année. Ce sont de beaux compliments. »

« Il sera un pilier à notre ligne bleue. » C’est un avant à caractère défensif, mais possédant un tir foudroyant « mais c’est sa présence qui sera très importante pour nos jeunes. » Il sera un bon professeur pour les jeunes défenseurs comme Anthony D’Amour pour apprendre comment marquer un joueur devant le filet et comment jouer de façon robuste et aussi comment protéger ses coéquipiers. « Et dans le hockey d’aujourd’hui, regardez ce qui se passe chez les professionnels, c’est une notion qui est encore très présente. Et c’est un gars qui distribue bien les coups d’épaule, donne bien la rondelle, mais il n’y a personne à ce niveau-là dans le moment au niveau robustesse. Et pour nous, c’était quelque chose qui manquait à notre défensive. »

Quant à la situation des gardiens, qui sont deux jeunes de bientôt 17 et 18 ans, verra-t-on la constance accompagner ces jeunes, après les déboires de l’an dernier ? « Je regarde Cap Breton qui, l’an dernier, avec des gardiens de 16 et 17 ans, qui n’avaient aucune expérience dans le circuit et ils ont eu une saison phénoménale. Il s’agit d’avoir les bonnes personnes aux bons endroits. Rappelez-vous Philippe Desrosiers qui a été notre # 1 pendant trois ans. Quand on regarde Colten Ellis jouer, on y voit un joueur de hockey professionnel. Quant à Jimmy Lemay, je pense qu’il est capable de nous donner bien plus que ce qu’il a fait dans le camp. On a confiance qu’il puisse amener sa game  à un autre niveau. »