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21 septembre 2017

Baie-Comeau pas un adversaire facile à jouer

©Photo gracieuseté - Folio Photo

L’Océanic de Rimouski ouvre sa 23e saison en fin de semaine en visitant deux équipes de sa division en moins de 24 heures, à savoir le Drakkar à Baie-Comeau et les Saguenéens à Chicoutimi. Loin d’un voyage de pique-nique.

« Baie-Comeau présente toujours une opposition ultra difficile pour les adversaires et ça constitue un super beau test pour nous. Je vois ça comme un beau challenge. Et à cause du calendrier et du fait qu’on joue le lendemain à Chicoutimi, voilà deux matchs qui vont revêtir vraiment une densité vraiment particulière. Et de notre côté, on va encore y aller avec la recette d’un match à la fois » de dire Serge Beausoleil, à quelques moments d’entrer dans l’autocar conduisant l’équipe à ce premier voyage de la saison.

« De notre côté, commençons par Baie-Comeau. Ce ne sera pas facile. Ce sera le match d’ouverture, avec les cérémonies d’avant match. Le Drakkar va vouloir partir du bon pied et nous n’avons pas joué contre eux encore cette année. De sorte que ce sera l’fun de nous mesurer à nos rivaux. »

Il faut savoir que c’est intimidant que de jouer à Baie-Comeau et les jeunes de l’Océanic vont faire connaissance avec un autre aspect du circuit Courteau. « Au niveau de l’intimidation, je ne pense pas que cette année, on se fasse intimider. Mais en même temps, il faut jouer le hockey qu’o a joué à Shawinigan, c'est-à-dire avec 3 ou 4 pénalités et jouer dans les limites, d’être très physique. C’est un match phare pour nous que le match à Shawinigan, non pas à cause des résultats. On a bien joué défensivement et on était de l’autre côté de la patinoire. La meilleure défensive chez nous a toujours été de jouer de l’autre bord. On a donné 15 tirs au but à Shawinigan. Pour moi, c’est l’aspect le plus positif de ce match-là. On a été physique et on a été bon sur les unités spéciales. »

BEAUCOUP DE NOUVEAUX JOUEURS

Les coachs entendent rappeler aux joueurs que le match ne se termine pas après une ou deux périodes, mais après 60 minutes. « Ce fut une bonne préparation que de jouer contre Bathurst qui va être un des clubs les plus en vue cette saison, qui va terminer dans les 3 ou 4 premiers. Ils sont revenus dans le match à Matane, alors qu’ils étaient en arrière 1-0 après deux périodes. Et on leur a fait le même coup au 2e match. On a donc été capable du pour et de son contraire dans les deux matchs contre les mêmes adversaires. C’est donc une affaire de 60 minutes. »

Et cette fin de semaine, l’Océanic va affronter le Drakkar pour qui l’avenir pointe déjà comme positif. « C’est un club qui ne sera pas facile à jouer. Ils sont bourrés de talents. Steve (Ahern) a bien manœuvré dans la composition de son équipe. Il a fait de très très bons choix dans les deux derniers repêchages, de très bonnes sélections. »

Pour Serge Beausoleil, c’est ce genre de situation qui fait que c’est difficile pour les observateurs de positionner tout le monde dans leurs prédictions d’avant saison. Plusieurs équipes ont plusieurs nouveaux joueurs. À Rimouski, il y en a 8, sans compter les 4 vétérans acquis et qui doivent aussi entrer dans l’équipe. « C’est certain que nous nouveaux joueurs ne sont pas piqués des vers. Ce sont des gars de qualité, des gars de grande qualité que nous avons insérés dans notre alignement et à voir leur progression, pour eux, leur gros défi sera de maintenir cette allure-là pendant 68 matchs. »

Serge Beausoleil s’est refusé d’entrer dans les prédictions quant à la place que prendra l’Océanic dans le classement de sa division et aussi du classement général, à la fin de la saison. « J’ai toujours préféré vraiment focusser dans le présent. C’est là que les meilleures performances sont. Il n’y a pas de pression dans le présent. Tu joues ta présence et il n’y a pas de pression. Tu joues au hockey. S’ils acceptent ça et appliquent ça, on va vivre une saison du tonnerre. Si on se pense un peu trop bon, on va se retrouver dans les sables mouvants. »

Pour Serge Beausoleil, Rimouski est dans la même réalité que Drummondville, que Baie-Comeau qui a une saison d’avance, que Halifax qui est deux ans en avance. « Voici quatre équipes qui regorgent de jeunes talents. Ce sont des équipes qui vont être intéressantes dans les prochaines années. »

CONFIANT EN SON ÉQUIPE !

Et si certains parlent d’année(s) de patience pour ces formations, Beausoleil aime mieux parler d’enthousiasme. « Je pense qu’il faut être content de l’équipe qu’on a. Nous avons un superbe beau mélange » de dire le coach, qui inclut dans ses analyses, le comportement également hors glace des siens. « Je suis très enthousiaste par rapport à l’équipe que l’on a, par rapport aux attitudes que l’on a dans le vestiaire et par rapport à la profondeur qu’on a dans toutes les positions. »

Quant au fait que les observateurs placent l’Océanic au 5e rang de sa division, Serge Beausoleil ne s’en formalise pas, d’autant plus que l’Océanic n’a pas fait le tour du jardin, dans le moment, n’ayant pas affronté l’ensemble de ses adversaires. Difficile de porter un jugement, difficile d’établir qui va surprendre, qui va décevoir. « Une chose dont je suis sûr : on croit en notre équipe. Si être patient, c’est correct. Mais progresser, c’est correct aussi ! C’est de mettre sur la glace de la persévérance. Cela va nous faire progresser à la vitesse grand V. »

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