Les libéraux de Rimouski ont des défis à relever

ÉLECTIONS PROVINCIALES. Les libéraux de Rimouski ont réclamé plus de soutien du « national », au congrès de la dernière fin de semaine, mais doivent faire leurs preuves pour en obtenir.

« Nous voulions savoir si le parti tient au comté de Rimouski, si on y tient au point de nous appuyer concrètement, par des moyens et des visites de ministres chez-nous. Quand on voit l’autobus du Premier ministre s’arrêter à Rivière-du-Loup, ça nous désole », dit le président de l’Association de comté, Louis-Marie Boulianne, à 10 mois de l’échéance électorale. La CAQ aussi se prépare à tenter de ravir le comté de Rimouski au PQ et à Harold LeBel, selon ce que TC Media publiait, hier.

Et vous êtes satisfait de la réponse? « Absolument! Nous avons obtenu des réponses satisfaisantes. C’est officiel, mais on nous a dit que cela dépendrait aussi de notre travail sur le terrain. À partir de maintenant, on est en « mode » électoral à Rimouski. Depuis 23 ans, le comté est à nos amis péquistes. Si on veut essayer d’avancer, il faut que nous fassions les premiers pas (pour obtenir plus de soutien). Au mois d’avril ou de mai on devrait pouvoir tenir l’assemblée d’investiture.

"Le comté intéresse le parti"

« Nous voulons avoir deux ou trois candidats, pour l’investiture de Rimouski. Les parcours de ceux-ci seront soumis aux instances nationales avant l’assemblée. Nous avons déjà identifié des personnes valables; identifiées oui, mais rencontrées, non. En ce qui concerne notre organisation, nous aurons des postes à combler dans les prochaines semaines. En janvier, nous serons au complet; ça, on n’a pas le choix. Cela fait partie des défis. Nous avons plus ou moins 220 membres et nous aimerions en avoir au moins 250 d’ici octobre. Il nous faut aussi 6 000 $ pour faire la campagne. C’est un objectif minimum », renchérit M. Boulianne.

« Le comté intéresse le parti, c’est indéniable. Rimouski s’avère extrêmement intéressant. Mais là, on a un travail à faire à l’interne: combler notre organisation, faire du recrutement, etc. En retour, on aura un appui significatif. Rimouski est prenable. Nous avions environ 3 000 voix d’écart avec le gagnant », résume le président.

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