20 décembre 2017

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Plusieurs informations appellent à cette conclusion, dont un choc appréhendé entre le droit civil et le droit canonique, alors qu’une prise de contrôle de la Fabrique Saint-Germain par le Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la cathédrale apparaît évidente, à partir de janvier. Celle-ci est en théorie propriétaire de la cathédrale et son futur conseil d’administration ne veut pas qu’elle soit désacralisée, tandis que l’archevêque Denis Grondin y est favorable, car on élargirait ainsi les possibilités de vocation et de subvention. Ce droit de propriété pourrait être remis en question, car Mgr Grondin est censé être l’autorité suprême du Diocèse.

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

L'archevêque de Rimouski, Mgr Denis Grondin.

Différents projets et différentes propositions sont en suspens alors que l’on vient de compléter une troisième année de fermeture de la cathédrale, dont la décrépitude porte ombrage au cœur du centre-ville. Entre autres, le maire, Marc Parent, souhaite réévaluer la possibilité d’y localiser la Coopérative artistique et culturelle Paradis en demandant une subvention au fédéral.

Désemparés

C’est une période de Noël triste pour des fidèles de l’église catholique qui sont désemparés et déçus devant la perte de leur cathédrale. C’est le cas de Cécile Dionne, qui déplore en permanence la fermeture de la principale église de Rimouski depuis 2014. Pour Mme Dionne, l’aspect religieux de Noël est bafoué. « Mes prières vont à l’Esprit-Saint afin qu’il éclaire nos décideurs de sa puissante lumière », lance-t-elle. Mme Dionne était aussi fort déçue qu'il n'y ait pas de messe de Noël à minuit sur le territoire de Rimouski cette année, mais des pressions exercées auprès de la Fabrique l'ont convaincue d'en tenir une à Saint-Pie-X.