Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

18 septembre 2022

Mireille Lévesque - mlevesque@lexismedia.ca

Le dossier du Terminal de Suncor refait surface

RAPPEL DE LA MENACE

Martin Poirier, Benoit St-Hilaire, Patricia Posadas et Dr Éric Notebaert, MD MSc, v.-p. Association québécoise des médecins pour l’environnement (absent de la photo) demandent aux candidats aux élections provinciales de prendre position dans le dossier de

©Photo Journal L’Avantage – Mireille Lévesque

Martin Poirier, Benoit St-Hilaire, Patricia Posadas et Dr Éric Notebaert, MD MSc, v.-p. Association québécoise des médecins pour l’environnement (absent de la photo) demandent aux candidats aux élections provinciales de prendre position dans le dossier de Suncor.

Il y a cinq ans, la Santé publique émettait la recommandation de déménager le terminal pétrolier de Suncor (situé dans un quartier résidentiel de Rimouski-Est) sur un terrain de la compagnie, plus au sud.

Les installations figurent toujours au même endroit, au cœur d’une zone à risque de 100 mètres – issue du rapport de la Santé publique en 2017 – qui inclut l’école du Grand-Pavois de Saint-Yves, l’école du Grand Défi, une église, une friperie et des maisons. « Rien n’a été fait depuis, Suncore refuse de déplacer le terminal pétrolier, même si la Santé publique a réitéré sa recommandation le 22 juin dernier à cet effet afin de garantir la sécurité des résidents », expliquait Benoit St-Hilaire en conférence de presse ce 19 septembre.

Il avançait que les citoyens ne savent pas encore qui va s’occuper de faire respecter cette recommandation et qui va prendre en charge la décontamination des sols du terrain que la compagnie « laissera ensuite en héritage ». Voilà pourquoi il souhaitait, en compagnie de Martin Poirier et de Patricia Posadas, interpeller les candidats aux élections provinciales en leur demandant de prendre un engagement par rapport à ce dossier et de se prononcer sur des actes concrets liés à cet enjeu au lendemain des élections du 3 octobre.

Monsieur Poirier affirmait que le Dr Éric Notebaert, vice-président de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement, cosigne le dossier qui était présenté aux médias. « Nous pensons que c’est bien beau de prévoir une zone verte tampon dans les réaménagements envisagés par la Ville dans le secteur, mais qu’il est important de déplacer le terminal dans une zone industrielle pour qu’il cesse de cohabiter avec la population; donc nous profitons de la campagne électorale pour passer le message, en tant que citoyens, car ça va nous prendre un chef d’orchestre », lançait-il.

Rappel des faits

Patricia Posadas commentait : « Nous ne sommes jamais à l’abri d’un accident, à Lac-Mégantic, les gens qui habitaient près du train ne s’en souciaient pas, jusqu’à ce que survienne un accident. » Benoit St-Hilaire abondait en ce sens et résumait les événements qui ont amené la Santé publique à émettre ses recommandations de relocalisation : le 1er janvier 2015, un important déversement d’essence survenait dans le parc de réservoirs de la compagnie (fuite découverte grâce à l’odorat d’un résident et non d’un système de détection, d’ailleurs absent); en décembre 2016, la Santé publique produisait un rapport exigeant l’évacuation et la relocalisation des étudiants de l’école secondaire du Grand Défi en raison des dangers qu’occasionnaient le terminal et la contamination des sols à des niveaux jugés inacceptables; en février 2017, un deuxième déversement survenait (provenant d’un pipeline de la compagnie dans le port de Rimouski lors d’un exercice de transbordement pétrolier).

Les trois aspects fondamentaux mis de l’avant par le projet de déménagement du terminal, tant par la Santé publique que les citoyens sont les suivants : la sécurité physique des résidents et usagers dans la zone d’explosion; l’abolition des nuisances qu’occasionne le camionnage (qualité de l’air, bruit, sécurité publique) et la santé sociale du quartier en mettant fin à des décennies de présence pétrolière en zone résidentielle.

Suncor zone à risque de 100 m

©Photo : gracieuseté

Zone à risque de 100 mètres issue du rapport de la Santé publique.

Modélisation du réaménagement du Terminal de Suncor

©Photo : gracieuseté

Modélisation du réaménagement du Terminal de chargement de Suncor.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média