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01 février 2017

Deux marguillers dénoncent leur exclusion du Conseil de Fabrique

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

PAROISSE SAINT-GERMAIN. Victor Lepage, élu marguiller de Saint-Pie-X le 11 décembre 2016 et Jean-Charles Lechasseur, élu marguillier de Saint-Robert-Sainte-Odile le 27 novembre 2016, estiment qu’ils ont tous deux été victimes d’exclusion alors qu’ils ont été élus démocratiquement par les paroissiens.

Pour lire la réaction du chancelier de l'Archevêché, responsable du respect du droit canonique, c'est ici.

Les deux marguilliers élus déplorent les agissements de certains membres de la Fabrique Saint-Germain et de l’Archevêché du diocèse de Rimouski : « Le 14 décembre, je n’ai pas été invité à l’assemblée de Fabrique qui avait lieu. J’ai supposé qu’il y avait alors peut-être des choses à cacher. Le 19 janvier, j’ai été convoqué pour une autre assemblée et on m’a dit que mon élection n’était pas légale en me montrant la porte, parce que le président de la Fabrique Saint-Germain n’aurait pu exercer son rôle de président d’assemblée lors de la réunion élective du 11 décembre. » Suivant une proposition émanant de l’assemblée ce jour-là, c’est Alain Rioux qui a présidé l’élection, « en toute conformité avec la procédure », explique M. Lepage.

M. Lepage s’indigne également de la chasse aux sorcières dont il aurait été victime : « Je dénonce l’interrogatoire subi lors de ma première assemblée, afin de valider mes liens, allégeances et/ou accointances avec le Comité cathédrale 2016 dont je ne fais pas partie. »

L'avenir de la Cathédrale en cause ?

« Ma déception est totale face à ces tristes agissements », déclare-t-il, réaffirmant son attachement au patrimoine religieux de sa paroisse : « J’ai déjà dit que l’avenir de la Cathédrale me tenait à cœur. C’est la plus ancienne église de Rimouski et sa préservation, sa destination ou sa démolition nous concerne tous. Elle est fermée temporairement depuis 2014 et la communauté fut mise devant le fait accompli."

M. Lepage a le sentiment que c'est sa volonté de "sauver" la Cathédrale qui a entraîné son exclusion. « On nous a aussi fait savoir que si nous étions marguillers, nous devrions sortir de la pièce à chaque fois que l'avenir de la Cathédrale sera évoqué », s'offusque-t-il.

M. Lepage souhaite davantage de transparence de la part de la Fabrique et de l'Archevêché : « Je veux siéger. Mon élection était légale et démocratique. La rigueur procédurale invoquée m’apparait pour le moins suspecte. Je donne aujourd’hui l’occasion à ce groupe de faire son mea culpa et de revenir sur la décision pour être élu comme marguiller à part entière ! », a fait valoir M. Lepage, qui évoque des problèmes de gouvernance au sein de la Fabrique.

Une injustice

De son côté, M. Lechasseur, qui souligne ses nombreuses implications au sein de l’église depuis les années 1980, estime que le rejet de sa candidature est non recevable : « C'est une injustice. Le chancelier m’a dit que mon élection était nulle et non avenue parce que j’avais eu un contrat oral avec la Fabrique en ayant fait deux Célébrations de la Parole de Dieu lors de funérailles en 2016, je ne pouvais donc pas être marguiller selon la Loi sur les Fabriques. Il m’a précisé que je pourrais continuer de faire des célébrations à condition de la faire gratuitement.  Or, lorsque mon travail a pris fin, je n’étais plus lié avec la Fabrique et surtout, je ne considérais pas détenir un contrat avec la Fabrique lorsque j’ai donné ma candidature. »

Il indique qu'on lui aurait également reproché d'avoir eu un intérêt direct ou indirect distinct de celui des atres paroissiens de par son implication avec le Comité cathédrale 2016. "Avant mon arrivée au Comité 2016, je représentais de par mes engagements pastoraux une bonne partie des fidèles croyant à un avenir pour la Cathédrale Saint--Germain."

Aujourd’hui, M. Lechasseur précise que la seule option pour qu’il soit marguillier est que le reste des membres de l’assemblée de Fabrique recommande à Mgr Denis Grondin son nom. « Il reste libre d’accepter ou de nommer une autre personnes », déplore-t-il. 

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