10 février 2017

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À la suite de travaux de réfection majeurs effectués en 2015 dans la rue et suite à un problème de vitesse constaté, la rue a été rétrécie et on y a ajouté des excroissances de béton pour créer des stationnements : « Avant, il y avait deux trottoirs, aujourd’hui il n’y en a plus qu’un. Mais il n’est pas déneigé et les piétons doivent marcher sur la route. Ce qui est bénéfique pour ralentir la circulation devient dangereux en hiver pour la circulation des piétons et particulièrement des enfants qui se rendent à l’École primaire de l’Aquarelle. Notre rue est très empruntée car nous sommes proches des stationnements du Cégep et de l’hôpital », explique Anne Dicaire, mère de deux enfants de 9 et 10 ans qui fréquentent l’Aquarelle et qui s’y rendent à pied « quand les trottoirs sont déneigés. »

Elle soutient que l’an dernier, le trottoir a été déneigé deux fois. « Cette année, au 8 janvier, malgré deux tempêtes, le trottoir n’avait pas été déneigé. Au 9 janvier, l’école recommençait. La situation est inacceptable », ajoute Mme Dicaire. Stéphane Plourde, conjoint de Mme Dicaire, déplore que la Ville n’ait pas encore agi dans ce dossier : « La Ville encourage les déplacements actifs, la marche, le vélo, j’aimerais qu’ils soient constants avec ce qu’ils préconisent en rendant ces déplacements sécuritaires ! »

Anne Dicaire et Stéphane Plourde ont envoyé plusieurs plaintes dont TC Media a obtenu copie à la Ville de Rimouski, notamment en 2016 et en 2017, à l’attention du directeur général, du directeur des travaux public et du département de génie et environnement, pour modifier la situation.

Mme Dicaire explique que l’on a bien accusé réception de ses plaintes à la Ville de Rimouski et qu’en dernier lieu, on lui a répondu qu’une analyse des besoins serait faite à l’automne. Une réponse non satisfaisante pour le couple, qui estime que la rue est devenue dangereuse pour les piétons, particulièrement pour les jeunes enfants, dont les leurs, qui doivent marcher pour se rendre à l’école de l’Aquarelle : « Aucun service de transport n’est offert car la distance de marche, 0,8 km, est trop courte pour un ramassage scolaire. Il y a les enfants, mais aussi les personnes âgées. Les piétons sont forcés de marcher au milieu de la route lorsque des voitures sont stationnées »

La rue Notre-Dame Ouest est traversée, d’Ouest en Est, par les avenues Sirois, Michaud, Rouleau et par la rue Potvin. Elle débouche à l’Est sur l’école Langevin. La rue Saint-Laurent, deux rues plus au Sud, comporte un corridor scolaire, tout comme l’avenue Michaud et l’avenue Rouleau.

(Vidéo - gracieuseté)

Un corridor scolaire réclamé

En plus de cette problématique de déneigement, M. Plourde souligne le fait que cette rue est empruntée par de nombreux autobus scolaires, surtout le matin et le soir, à l’entrée et à la sortie des classes : « C’est littéralement un train de sept à huit bus qui passe par là chaque jour de semaine. Aucun de ces autobus n'a d'arrêts à faire sur la rue Notre-Dame Ouest. Ils empruntent cette rue dans le seul but de contourner le trafic des artères principales. Je crois qu'il serait primordial d'inciter les conducteurs d'autobus à revoir leurs parcours et à circuler sur les artères principales, qui sont mieux dégagées lors de chutes de neige et donc plus sécuritaires. »

« Nous avons aussi logé des plaintes à la Commission scolaire auprès du transport scolaire, on nous a répondu que les chauffeurs pouvaient utiliser le trajet qu’ils souhaitaient. Nous souhaitons la mise en place d’un corridor scolaire dans notre rue » 

La Ville de Rimouski apporte une réponse aux citoyens ici.