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10 février 2017

Rue Notre-Dame Ouest : la Ville de Rimouski assure être en recherche de solutions

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Le directeur des travaux publics de la Ville de Rimouski Patrick Caron, assure que la Ville prend le problème soulevé par des résidents de la rue Notre-Dame Ouest quant à la sécurité des piétons très au sérieux et souhaite y remédier dans les plus brefs délais.

Patrick Caron indique que la Ville est en mode « solutions » : « Il y a certainement place à amélioration pour la rue Notre-Dame. La crainte de cette dame nous touche et des choses bougent pour voir si on peut changer des éléments pour diminuer le risque rapidement. »

Depuis l’appel logé par TC Media vendredi 3 février à la Ville de Rimouski, après l'appel de citoyens mécontents, plusieurs démarches ont été mises en place, selon M. Caron : « Nous avons placé cette rue dans les priorités, nous avons enlevé de la neige par camion, pour améliorer la visibilité de ceux qui passent et qui marchent. Le trottoir a été dégagé du côté sud, qui a été recouvert depuis » Mme Dicaire, résidente de la rue qui a adressé plusieurs plaintes à la Ville depuis 2015, a effectivement observé ces récents changements dans sa rue.

Le directeur des travaux publics explique que la Ville déneige 110 km de trottoirs sur les 160 km de trottoirs de son territoire et que la rue Notre-Dame Ouest fait partie des 50 km de trottoirs non déneigés. « Il n’y a pas d’équipement qui passe systématiquement pour déneiger le trottoir. Le seul moment où le trottoir est ouvert est quand il y’a le chargement de la neige. On élargit, donc on nettoie le trottoir en passant, mais la tempête suivante, le trottoir se remplit de neige », explique M. Caron, soulignant que les rues de Rimouski sont catégorisées sur certains critères comme la densité, les commerces, la densité de déplacement actif, la proximité des écoles, suivant la politique de déneigement de la Ville.

La Ville est en train de revoir le déneigement des trottoirs, le plan datant de plusieurs années, selon M. Caron : « Une analyse en profondeur va se faire en 2017 pour une prise de position à l’automne. La Ville s’étend, par exemple, cela a évolué beaucoup au sud d’Arthur Buies, près des près du Saint-Rosaire et il n’y a pas assez de trottoirs pour aller chercher les gens. On va traiter la rue Notre-Dame à l’intérieur de cette analyse. »

Mettre en place une solution temporaire

Le directeur convient que la solution temporaire serait de déneiger le trottoir. « Nous allons procéder à une collecte de données en collaboration avec la Commission scolaire (CS) des Phares, qui peut analyser la densité d’enfants qui passent dans cette rue. Cela va nous permettre de voir si on a un besoin d’aller vers le Conseil municipal pour demander des crédits supplémentaires pour déneiger ce trottoir pour le restant de l’hiver. »

Une autre solution serait de modifier le trajet des autobus qui partent de l’école Langevin et qui transitent par la rue : « Cela demeure leur décision, nous n’avons pas de contrôle sur le transporteur et nous ne pouvons pas leur interdire de passer dans la rue, c’est une voie publique. Ils y travaillent, et nous les relancerons si nous n’avons pas de réponse d’ici la semaine prochaine », assure M. Caron. « Si une décision politique doit être prise, les données doivent rentrer assez vite, pour justifier l’adoption de crédits supplémentaires. Si les crédits ne sont pas disponibles, ce sont les taxes de tout le monde qui écopent, donc cela prend des données précises. »  

Le directeur précise avoir entamé des démarches avec la CS : « Ils vont regarder pourquoi tant d’autobus passent dans cette rue. Est-ce que c’est parce qu’il y a trop d’automobiles qui se stationnent à l’entrée du Langevin et qu’ils ne sont pas capables de tourner ? Ont-ils amorcé un cheminement par Notre-Dame, à l’époque où la rue était large et cela serait resté une pratique ? Serait-ce possible de les faire dévier ailleurs ? »

De son côté, la responsable du transport scolaire à la Commission scolaire des Phares, Louise Pigeon, soutient que c’est à la Ville de Rimouski de veiller à la sécurité des rues et donne des explications sur la mise en place des parcours des transporteurs : « Lorsqu’on fait les parcours, on ne les trace pas à la main, on donne des points de service et quand mon système calcule le parcours, il calcule le chemin le plus court pour les chauffeurs. Dans les faits, lorsque le chauffeur est à son volant, par exemple, il se peut que le système lui dise de passer par la rue Notre-Dame, mais qu’il passe par la rue Saint-Laurent. Aux abords de l’école Langevin, il n’y aucune rue où un autobus ne peux pas circuler. »

Implanter un corridor scolaire

Patrick Caron explique que l’implantation d’un corridor scolaire n’émane pas de la Ville de Rimouski. « Ce sont les écoles, qui ont la possibilité de recenser les enfants sur le territoire, qui nous fournissent un rapport et des demandes de corridors scolaires. La Ville se charge d’évaluer les besoins en sécurité. Le Comité mixte « À pied, à vélo, ville active », où siègent la CS des Phares, la Ville de Rimouski (travaux publics, génie et environnement, loisirs), la Sureté du Québec, le CISSS, Rimouski Ville cyclable, analyse ensuite comment rendre ces corridors sécuritaires et met en place une carte. »

La rue Notre-Dame Ouest n’avait pas été ciblée comme prioritaire dans le plan proposé par la CS en 2011, indique M. Caron : « Ce plan a été fait en fonction des rayons d’action et des observations sur comment les élèves transigent, par où ils passent pour aller à l’école. Les rues ciblées, qui drainent le plus d’enfants vers l’école, étaient Saint-Laurent, Saint-Robert, toutes les voix montantes achalandées, Sirois, Michaud, Rouleau et 2e Rue. »

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