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11 septembre 2017

Deux citoyens disent n’avoir aucune écoute de la Ville

©Illustration gracieuseté

RIMOUSKI. Deux citoyens s’étant investis à la préparation d’un mémoire sur la revitalisation du centre-ville de Rimouski déplorent ne pas avoir été reçus par le comité qui y travaille.

La Ville prévoit consacrer 3 M$ à la remise en valeur du centre-ville de Rimouski et ce comité est chargé par le conseil municipal d’évaluer les différents scénarios. Deux citoyens, Martine Dubé et Michel Francoeur, ont réalisé un mémoire pour présenter un concept global incluant la cathédrale, toujours menacée de démolition. Leur projet consiste en la création d’une immense place publique intégrant une cathédrale métamorphosée, un presbytère transformé, la salle de spectacles Desjardins-Télus, le Musée régional, l’Institut maritime et la Promenade de la mer. Et en une idée étonnante : la cathédrale serait à ciel ouvert.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

Michel Francoeur.

Opportunité ratée

Plus modérée, Martine Dubé s’interroge : « Comment se fait-il que nous ne puissions être écoutés? Oui, nous avons mis des efforts dans ce projet, que je souhaite voir continuer à se développer, car pour moi, il est toujours vivant. Ma déception est grande, mais pas seulement pour le travail que nous y avons consacré. Surtout parce que je crois qu’il s’agit là d’une belle opportunité qui risque d’être ratée. Cela pourrait prendre encore 10 ans, peut-être plus, avant que la Ville n’investisse dans un nouveau plan de développement du centre-ville. »

« Comment M. Parent, qui veut être notre maire pour encore quatre ans, ne voit pas ça? D’autres membres du conseil qui se représenteront aux prochaines élections sont aussi directement concernés. J’aurais voulu qu’au moins, on nous écoute », conclut Mme Dubé.

Pas rendus là

« Je suis bien déçue de ces propos car j’ai rencontrée M. Francoeur à titre de conseillère du district Saint-Germain (centre-ville), le printemps dernier, et cette rencontre a même été très positive et conviviale. Elle a duré une heure et demi. Pour le comité, c’est juste qu’on y va par phases/thèmes et qu’on n’est pas rendus là. Le comité de mise en valeur travaille présentement sur la rue Saint-Germain, de l’avenue Belzile à l’avenue Rouleau. En 2018, nous allons travailler en parallèle sur la Place des Anciens combattants. On n’est pas rendus à la cathédrale, qui est un sujet en soi. Je suis toujours ouverte à toutes les suggestions et propositions et je tiens à le dire. Je suis prête à travailler avec tous les gens qui ont des commentaires et qui déposent des projets, tant qu’ils sont réalistes. Il faut aussi que le contexte se prête à leur réalisation ». indique Jennifer Murray.

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