02 février 2017

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©Photo reproduction TC Media

C’est ce qui ressort notamment d’un entretien que TC Media a réussi à obtenir avec un membre du conseil de Fabrique, qui ne veut pas que son nom soit rendu public, mais qui en dit suffisamment long pour ajouter des informations au débat.

Voici les principales précisions apportées par notre interlocuteur :

-Le conseil de Fabrique est déçu que le comité Cathédrale 1862 n’ait pas eu le temps de se rendre plus loin avec le projet de coopérative culturelle qui semblait plus susceptible de recevoir du financement public. Rappelons que l’autre comité, Cathédrale 2016, souhaitant le maintien des rites religieux à la cathédrale, a par la suite obtenu l’appui de l’archevêché pour poursuivre ses démarches, ce qui a causé la dissolution de Cathédrale 1862. « Il est indéniable que Cathédrale 2016 a fait avorter le projet de cathédrale 1862 », soutient notre source;

-Le conseil de Fabrique n’est pas favorable à la démolition de la cathédrale, « Contrairement à ce qui a été véhiculé, mais nous sommes favorables à une nouvelle vocation », soutient cette personne;

-Le conseil de Fabrique n’a plus les moyens de s’occuper de la cathédrale. « On a déjà dépassé d’un an l’échéancier qu’on s’était donnés pour se retirer de la cathédrale. C’est un gouffre financier »;

-Le conseil de Fabrique ne peut plus être propriétaire de la cathédrale mais veut appuyer Mgr Denis Grondin dans ses démarches. Les rumeurs sont à l’effet que ce dernier est sur le point de lancer un nouvel appel au calme et de confirmer la tenue d’une consultation publique;

- « On » (NDLR : probablement l’archevêché) a demandé aux administrateurs de la Fabrique de ne pas faire de commentaires pour ne pas jeter de l’huile sur le feu. « C’est rendu une véritable psychose actuellement ».

-Ce que Cathédrale 2016 propose « est impossible à réaliser »: les 2 M$ de travaux offerts ne couvriraient même pas la toiture; les besoins de travaux urgents sont de l’ordre de 5 M$ à 6 M$;

-Le conseil de Fabrique s’en remet au chancellier Yves-Marie Melançon pour toutes les questions légales.