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16 février 2017

La Ville de Rimouski relance ses poursuivants

COOPRIX. La compagnie qui poursuit Rimouski dans l'affaire de Place Cooprix doit répondre ces jours-ci à une mise en demeure envoyée par la Ville à la fin du mois de janvier.

Les arguments qui sont soulevés par la poursuite sont frivoles -Marc Parent, maire

On s'y perd un peu dans les dates et les jours fériés mais le 27 janvier, les avocats de la Ville de Rimouski ont fait parvenir une mise en demeure à Centre commercial Rimouski (CCR), une filiale de Groupe SNR (connue aussi sous le nom de Steckmar, propriété de la famille Steckler), l'enjoignant de cesser sa procédure judiciaire dans les 15 jours. Celle-ci consiste en une demande de dommages-intérêts de 63 000 $ et une annulation du contrat passé avec la Ville en août dernier.

Cette dernière achetait alors de CCR le terrain de l'ancienne Place Cooprix pour le revendre à la chaîne Riôtel qui veut y construire un établissement de 100 chambres. La décontamination, aux frais du vendeur, est l'objet du litige. Il y a déjà eu un dépotoir sur les lieux et Groupe SNR prétend que la Ville lui a caché ce fait, mais Groupe SNR était elle-même au courant, selon la Ville.

 

Actions

« Les arguments qui sont soulevés par la poursuite sont frivoles. Ils nuisent au développement de la Ville de Rimouski. M. Steckler (propriétaire de CCR et Groupe SNR), étaient parfaitement au courant que les sols étaient contaminés. Ils n'ont pas poussé plus loin malgré les recommandations de leur propre étude. Nous leur avons dit, au moment de la transaction: « Nous pourrions nous occuper de la décontamination nous-mêmes, moyennant une réduction du prix de 450 000 $sur le 3,08 M$ et M. Steckler nous a répondu: « On est capable de le faire pour moins que ça. » Nous avons mandaté nos avocats pour que cette poursuite frivole cesse. On demande à CCR de cesser sa propre poursuite, à défaut de quoi d'autres actions seront entreprises », précise le maire, Marc Parent.

Ce dernier remet en question la plupart des informations transmises par le porte-parole de Groupe SNR, Stéphane Perrault, de la firme Pilote Groupe Conseil, qui s'occupe notamment de relations publiques. M. Perrault a notamment affirmé à TC Media que les avocats des deux parties ne se parlent pas, ce qui laisse présager un conflit long et coûteux.

« L'information que cet individu véhicule est du ouï-dire. Cela n'est absolument pas admissible en quoi que ce soit (légalement). Quelqu'un lui dit voici les faits, mais il n'a aucune capacité de vérifier les faits. Il ne fait donc que rapporter du ouï-dire. »

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