Une éclaircie dans le ciel de la cathédrale

Les projecteurs se sont tournés vers Mgr Denis Grondin ces derniers temps, mais aussi vers le maire rimouskois Marc Parent. Celui-ci vient de renoncer à passer par le projet de la coopérative artistique Paradis pour obtenir du financement afin de restaurer l’enveloppe extérieure de la cathédrale. Cette option étant écartée, elle représente une forme d’obstacle de moins pour le maintien de la pratique religieuse souhaitée par le Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski. Le président de ce dernier organisme, Jacques Landry, s’en réjouit, tout en confirmant aussi un développement important dont L’Avantage vient de prendre connaissance.

« J’ai bien rencontré Michel Dompierre (qui est une des personnalités ayant proposé un projet), car son idée de musée d’art sacré dans une véritable cathédrale rejoint nos orientations. Cela semble aller dans le sens de nos intérêts et ça devrait bien fonctionner entre nous, mais je vous dis cela à titre personnel, car à titre de président, je n’ai pas encore pris connaissance des opinions autour de la table. À la base, vu nos objectifs, on ne peut qu’être d’accord avec une idée qui protège le maintien des activités religieuses à la cathédrale », estime M. Landry.

« J’avais trouvé complètement incongrue l’idée du maire, son projet qui a dénoncé pendant la campagne électorale, qui nous aurait fait revenir en arrière. La prise de position claire de Paradis, comme quoi ses membres ne sont pas intéressés à se loger à la cathédrale, vient clarifier des choses importantes. Il ne reste plus un millier de projets pour restaurer la cathédrale et il faudra un moment donné que Mgr Grondin prenne position. Enfin, qu’on sache quel est le projet que les gens de l’archevêché veulent « pousser », qu’on sache, enfin, qui décide à l’archevêché », s’interroge M. Landry.