24 janvier 2018

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©Photomontage: Assemblée nationale-TC Media - Pierre Michaud

Une éclaircie s’annonce dans la controverse entourant la fermeture de la cathédrale par mesure de sécurité, il y a plus de trois ans. Les choses évoluent un peu plus rapidement depuis la semaine dernière, alors que l’option d’installer la coopérative artistique Paradis du maire de Rimouski, Marc Parent, a été écartée.

Bien des gens qui auraient pu être des acquis dans ce dossier ont reculé, parce qu’ils ont senti le panier de crabe qu’il représente. -Solange Charest

Mme Charest confirme qu’elle était au nombre des trois personnes proposées par le Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski, pour assumer la présidence de la Fabrique Saint-Germain. Le président du Regroupement, Jacques Landry, a déploré récemment que ces candidatures aient été rejetées par l’archevêque, Denis Grondin. Cette nomination se voulait stratégique, pour le Regroupement, qui tente présentement de s’assurer de la majorité au conseil de la Fabrique. C’est celle-ci qui est propriétaire de la première église du Diocèse.

Question de patrimoine

« La cathédrale, c’est l’histoire de Rimouski. La ville de Rimouski ne serait pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui, si l’on considère la cathédrale, le rôle du premier évêque, les missions d’éducation et de soins des communautés religieuses. C’est l’histoire sociale, culturelle et même économique de Rimouski, où on a vécu ensemble des moments importants et des premières. C’est une question de patrimoine », tranche-t-elle.

Par ricochet, Mme Charest pense à toute la vocation de ville de services de Rimouski, développée à partir de l’expertise des congrégations religieuses en matière de services sociaux, de santé, d’éducation. « Ce sont les religieux qui sont à l’origine du réseau qu’on connait aujourd’hui », rappelle la politicienne péquiste.

Analyse

Mme Charest lance un appel aux Rimouskois, afin qu’ils se serrent les coudes pour débloquer le dossier. Son analyse du dossier de la cathédrale est à l’effet que la communication et la solidarité ont fait défaut, entrainant ses intervenants dans une tour de Babel. « Bien des gens qui auraient pu être des acquis dans ce dossier ont reculé, parce qu’ils ont senti le panier de crabe qu’il représente. Là, je pense qu’on s’en va vers des solutions qui vont permettre de restaurer la cathédrale, alors le moment est bien choisi pour intervenir. Je veux dire au Rimouskois de mettre leurs différends de côté et de travailler ensemble pour la reconstruction de notre cathédrale et le maintien des rites religieux. Des gens sont prêts à investir, mais il nous faut faire l’unité. »