22 août 2017

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©Photo TC Media - Adeline Mantyk

M. Parent est identifié comme un candidat d’intérêt par certains organisateurs politiques, comme le conseiller financier Bertrand Potvin, mais il aurait pris l’engagement de ne pas se présenter auprès des autres membres du conseil, pour obtenir le poste pour un an. Cette démarche légale entre membres du conseil a permis d’éviter une dépense de quelque 200 000 $ qu’aurait coûté une élection pour remplacer Éric Forest, devenu sénateur en novembre 2016. Tous s’entendaient alors pour dire que le maire « par intérim » aurait bénéficié d’un avantage injuste envers les autres candidats à la mairie, si tel était le cas. Le candidat Pierre Chassé avait d’ailleurs réagi rapidement en se tenant en retrait.

Malgré des appels en ce sens, Marc Parent demeurait sur ses positions, lundi, à l’issue de l’assemblée du conseil municipal.

« J’espérais que vous ne posiez pas la question, car il se fait un peu tard… On peut s’en reparler? Ma réalité demeure la même : j’ai pris un engagement auprès des autres membres du conseil municipal et je n’ai pas l’intention de déroger à cet engagement. Comme j’ai dit dans le passé, la seule chose qui pourrait me forcer à une réflexion serait que je sois relevé de cet engagement. Je peux vous assurer que même si j’étais relevé de cet engagement, il n’est pas du tout certain que je me présenterais aux prochaines élections. Le poste de maire à Rimouski requiert des compétences extrêmement pointues. Ce n’est pas n’importe qui qui peut être maire. »

« Ce sujet a-t-il été discuté au conseil? Vous imposez vous une date limite », a questionné Denis Leduc, de Radio-Canada. « Non », a dit Marc Parent, ajoutant que le début de la période de mises en candidatures est le 22 septembre.