18 janvier 2018

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Au terme de l’assemblée et d’un vote des membres qui se fera à huis clos, la Coopérative Paradis, qui souhaite fermement relocaliser ses locaux sur la rue Saint-Germain Est, statuera sur les demandes de la Ville. « Des représentants de la Ville et le maire Marc Parent seront présents pour expliquer ces demandes. Comme il s’agit d’une demande importante, même si notre projet sur Saint-Germain est bien ficelé, nous nous devions de réunir tous nos membres pour un vote. Le maire devrait probablement nous donner des informations de ses démarches auprès du fédéral avant le vote », indique la présidente du Paradis, Valérie Mongrain.

Peu avant les Fêtes de Noël, la Coopérative Paradis avait réitéré son intérêt pour le déménagement dans un nouveau bâtiment construit sur la rue Saint-Germain est, à la suite d’une volonté du maire Marc Parent d’installer la coopérative dans la Cathédrale. La Coop Paradis avait alors expliqué ne pas comprendre la volonté du maire et avait fait part de ses inquiétudes pour sa pérennité.

Lors de la campagne électorale pour les élections municipales, le 16 octobre, le maire Parent avait fait ressortir l’idée d’installer le Paradis dans la Cathédrale pour assurer la pérennité de l’édifice rimouskois fermé au public depuis trois ans, un projet que la Coopérative Paradis avait déjà écarté depuis plus d’un an.

Le 15 décembre, le maire affirmait qu’il souhaitait entamer des démarches concrètes auprès de Patrimoine Canadien afin d’aller chercher une subvention qui pourrait selon lui s’élever à 11 M$ pour le projet éventuel de la Coop Paradis dans la Cathédrale, pour lui le seul projet viable pour l’édifice religieux.