Cette organisation s’oppose à la démarche de désacralisation proposée par l’archevêque, Denis Grondin. Celle-ci a pour but d’élargir la vocation et les possibilités de subventions et de revenus pour garder la cathédrale ouverte.

« Nous sommes présentement à trois contre quatre au conseil de Fabrique et ce devrait être l’inverse. Jean-Louis Gendron (Pointe-au-Père) a démissionné et sa démission devrait avoir pris effet dès sa décision rendue. Pourtant, il continue d’être le vice-président jusqu’en janvier. Ce n’est pas clair et il peut se passer bien des choses d’ici la mi-janvier. Je me demande où on veut en venir. Il faut être vigilants. L’an passé, la première fois que j’ai été élu, on s’est organisé pour que je manque une réunion et je crains le même genre de démarche cette année. Je pense que Jean-Yves Roy devrait être présent », soutient M. Lepage.

Fermer les autres

« Je ne suis pas avocat, mais je ne suis pas sûr que c’est légal, cette façon de faire. J’attends de voir ce qui va se passer à l’assemblée du 20 décembre avant de me prononcer davantage. Je m’implique parce que je suis pour le culte et pour la culture. La désacralisation, il n’en est pas question. La cathédrale est la première église de Rimouski et doit le rester. La pratique est moins payante. On devrait fermer les autres églises, prendre cet argent pour la cathédrale. Pas besoin d’aller voir ailleurs. C’est simple, il me semble. Il y a de l’argent dans les paroisses, des presbytères qui ont de la valeur, des terrains; il y a surement moyen avec une bonne administration de garder la cathédrale ouverte », croit le marguillier.

Transparence

Victor Lepage soutient qu’il est en faveur de la transparence et croit que les médias devraient être admis aux assemblées de la Fabrique. « Il faut que les gens sachent ce qu’il se passe réellement. Je suis d’avis que les gens des médias devraient être invités aux assemblées de la Fabrique. On n’est pas supposés cacher quoi que ce soit. Ça me chatouille un peu, ça. »